LES EPREUVES FONT GRANDIR LES PEUPLES

Il ne reste pas qu’une prière. Il en reste d’autres pour la protection divine.

Il ne nous reste pas que la résignation. Il nous reste mille raisons d’agir. Comprendre que nous n'avons plus le droit d'être très nombreux à communier. Comprendre que l'insistance à garder nos vieilles habitudes face à cette situation sanitaire exceptionnelle peut nous plonger dans le champ de la solitude: quarantaine, hospitalisation, complications voire décès.

Il est important d'être lucide et raisonnable.

L’anticipation est une posture républicaine qui n’est pas en contradiction avec la foi et qui est au-dessus de toutes les coteries. Le virus de l’inaction est pire que le coronavirus pour notre vivre-ensemble.

Le silence des témoins est une culpabilité face à l’Histoire. Préservons-ce pays des discours de circonstance pour mieux affronter les circonstances douloureuses.

Le coronavirus n'est pas une fatalité. Il doit non pas inhiber notre capacité d'action, mais la décupler. Encore faudrait-il que nous échappions aux mythes d'immunité absolue contre toute calamité en dehors de notre volonté à changer les choses. Les épreuves font grandir les peuples.

Dieu bénisse le Sénégal !

                                                                                                                                              HDF